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 Into the wild, Sean Penn

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allis
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MessageSujet: Into the wild, Sean Penn   Into the wild, Sean Penn Icon_minitimeMer 23 Jan - 21:01

Into the wild de Sean Penn avec Emile Hirsch, Marcia Gay Harden, William Hurt inspiré du livre de Jon Krakauer, Into the wild.

Into the wild, Sean Penn 18869162
Tout juste diplômé de l’université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l’existence confortable et sans surprise qui l’attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s’aventurant seul dans les étendues sauvages de l’Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.
Résumé commeaucinema.com


Que dire sur ce film…
Tout d’abord Sean Penn. On ne le présente plus, tout le monde à déjà vu un de ses films ou un film dans lequel il a joué. Je n’en ai pour ma part pas vu beaucoup mais Into the Wild donne envie de se plonger sur ses autres réalisations.
La caméra est très bien menée, elle nous dévoile des espaces grandioses et magnifiques des Etats-Unis ou le héros vagabonde dans une quête pour l’Alaska, pour l’ultime liberté de l’homme loin de la société.
Société actuelle de consommation que Christopher chercher à fuir. Sean Penn le montre très bien dans la réalisation et le scénario puisque Christopher reste en marge de cette société que nous connaissons pour ne fréquenter que les cercles hors de celle-ci pour au final s‘abandonner à la solitude. Il passe le plus clair de son temps sur la route, dans la nature et ses passages sont sublime contrairement aux passages réservés aux villes qu’il traverse. Elles sont agressives, bruyantes dans un sens dérangeant pour les oreilles, non accueillantes et dans l’ensemble négatives même si les gens qui y habitent ne sont pas tous négatifs et consommateurs tel que la dame noire qui l‘accueille dans un abri. Abri dans lequel il ne pourra pas rester étant trop éloigné de ses idéaux et le rapprochant un peu trop de ce qu’il cherche à fuir.

Et puis Emile Hirsch… Je l’ai vu pour la première fois dans le crossover du Caméléon et de Profiler en 2000. Je ne l’avais revu dans aucun film entre les deux mais en sortant du cinéma j’ai eu soudainement envie de trouver d’autres films de cet acteur. Son jeu est juste, on le croie sans problème. Il incarne superbement l’idéalisme, l’enthousiasme et le charisme de son personnage. Ce n’est définitivement plus Emile Hirsch mais Christoper McCandless (à qui il ressemble un peu) tout comme c’était Bryce Banks dans le Caméléon et Profiler.
Mais il n’est pas entièrement Christopher McCandless puisque le personnage change très vite de nom pour adopter celui de Alexander Supertramp. Il ne peut pas conserver son ancien nom qui le rattache à sa vie passé, à ses parents. Il doit renaître, notion très explicite dans le film morcellé en différents âge : celui de la naissance, de l’adolescence, de l’âge adulte et enfin de la maturité, du savoir.
On suit ainsi le Christopher / Alexander dans sa quête, dans son évolution sans ordre chronologique puisque les moments de sa vie en Alaska sont entrecoupés des épisodes qui l’ont amené jusque dans les contrées les plus reculés de l’Alaska. À travers ces épisodes il rencontre des gens, toujours un peu en dehors de la société, toujours attachants. Et quand on les regarde tous ensemble, heureux et vivant leur vie en dehors de nos normes on ne peut s’empêcher de sourire et de citer Daniel Pennac en pensant « Là est la vie » (Le hamac et le dictateur). Tout le long du film, lors des rencontres hors ville d’Alexander on ne peut s’empêcher de se sentir bien et léger. Tout va bien dans le meilleur des mondes, rien ne semble pouvoir ternir son bonheur.
Mais lorsque l’on retourne en Alaska les choses changent. Rien n’est plus aussi simple. Il vit seul, loin de tout. Il doit tout faire par lui-même. Il est certes heureux mais il se rend compte au fur et à mesure du temps qui passe, au fur et à mesure qu’il prend conscience de sa solitude et de sa mort prochaine que la population lui manque. Pas nécessairement celle des villes mais celle qu’il a croisé sur les routes et finalement sa famille qu’il avait rejeté, abandonné pour leurs comportements mensongés, hypocrites et carriéristes. Mais il ne meurt pas pour autant malheureux ou triste, il est en, paix avec lui-même, il reprend son identité de naissance. Il a trouvé ce qu'il cherchait et meurt heureux.

Au final Sean Penn a réalisé un très beau film à la fois sur la nature, l’humanité mais aussi contre la civilisation de consommation actuelle bien que ce ne soit pas le plus visible dans le film porté par un Emile Hirsch magistral.


Bande d'annonce et critique presse sur ~°reminiscence°~
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